Nîmes a inauguré, en juin 2018, un musée valorisant son riche passé antique : le Musée de la romanité. Compte tenu de l’intérêt de l’Adac pour le patrimoine de la région, nous nous devions de l’inclure dans notre programme de visites. Celle-ci a eu lieu en matinée du jeudi 28 mars 2019, par un temps printanier, et a rassemblé trente personnes.

En deux heures de visite, nous n’avions pas le temps de voir la totalité du musée. Nous nous en sommes remis à une guide qui a détaillé quelques salles illustratives des grandes dates de l’histoire antique de la ville dont la création est fort ancienne. Elle remonte à l’âge de fer quand une tribu gauloise, celle des Volques, y établit un oppidum et un sanctuaire liés à la source qui, aujourd’hui, embellissent les Jardins de la fontaine. Par la suite, en raison de leurs bonnes relations avec les Volques, les Romains y installèrent des vétérans de légions ayant participé aux campagnes d’Auguste en Égypte. Ces derniers donnèrent à la ville son emblème : un crocodile. Durant les Ier et IIe siècles, Nîmes connut une grande prospérité et bénéficia d’importants aménagements urbains comme en témoignent toujours l’amphithéâtre ou la Maison carrée. C’est à la fin du IIIe siècle que le christianisme s’implanta peu avant l’arrivée des invasions qui virent se succéder, sur plusieurs siècles, Vandales, Wisigoths, Francs, Sarrasins, Hongrois, Normands. Tous s’employèrent à ruiner la ville qui faillit disparaître. Le musée restitue ce lointain passé grâce aux découvertes archéologiques et aux objets retrouvés qui y sont exposés et expliqués : restes d’habitations avec leurs équipements privés et mosaïques, éléments monumentaux comme des statues, bas-reliefs ou chapiteaux, objets du quotidien comme les amphores, poteries, bornes routières, etc.

En cours de visite, une alerte incendie est venue troubler notre parcours. Nous avons dû évacuer rapidement le musée et, une fois à l’extérieur, nous faire recenser pour vérifier que le groupe n’avait pas connu de pertes. En fait, ce n’était qu’une fausse alerte. Si les dispositions sécuritaires ont fait valoir leur efficacité, elles ont réduit le temps restant de visite qui s’est terminée au pas de course. Il nous a quand même été donné de découvrir une étonnante salle exposant des maquettes en liège de monuments romains faites au XIXe siècle, les représentant tels qu’ils étaient alors.

Pour nous remettre de nos émotions et reprendre des forces, nous avons déjeuné au restaurant qui, depuis le dernier étage du musée, offre une vue spectaculaire sur l’amphithéâtre romain voisin et les toits de Nîmes.

Après le repas, quartier libre a été donné aux participants à cette sortie que certains ont poursuivie sur place quand d’autres ont pris la route du retour.

Jacques Chantereau

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