Contribution de Philippe Jouve

Labour ou non labour, là est la question !  Philippe Jouve répond à cette question. Cliquer ici pour lire son texte.

 

Contribution de Jacques Chantereau

Voici des photos : Houndé (BKF) et Sikasso (Mali) montrant la réalisation d'un labour, et un document La traction animale à l’Office du Niger au Mali : du colonat au désengagement de l’Etat, communiqués par Jacques Chantereau. 

 

Contribution de Robert Schilling

Voici les documents communiqués par Robert Schilling : trois articles de R. Schilling lui-même Premières expériences de labour au Sénégal, un extrait de Synthèse des acquis de la recherche arachidière au Sénégal. Application au développement (année 1999) et La Compagnie générale des Oléagineux tropicaux (CGOT) en Casamance, un article de Robert Nicou Le travail du sol dans les terres exondées du Sénégal. Motivations et contraintes, un article de Jean-Louis Chopart Le travail du sol au Sénégal. Analyse des contraintes techniques et propositions actuelles de la Recherche, un article de Hyacinthe Modou Mbengue Premiers résultats chiffrés de l’unité motorisée de Thyssé-Kaymor-Sonkorong, un article d'un collectif de chercheurs du CNRA de Bambey Observations sur les rapports de M. Cherel sur l’Unité expérimentale de Koumbidia et sur le labour.

 

Contribution de Christian Feller

Il y a plusieurs mois, sur les conseils de Roger Little (voir ci-dessous) que je remercie, j’ai lu Terre noire dans une édition de 1943 qui doit être très proche de l’édition originale de 1935. Ce roman avait immédiatement reçu le Grand prix de littérature coloniale 1935 décerné par la Société de Géographie. Cet ouvrage se lit effectivement comme un roman d’aventure, l’aventurière étant ici une charrue œuvrant en terre guinéenne sous le contrôle de son maître et aussi héros : Téné Kamara.

Voici la note de lecture que j'ai rédigée sur ce livre.

 

Contribution de Kalifa Traoré

Kalifa TRAORE a travaillé de 1989 à 1996 dans le Projet conjoint International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (Icrisat /Cirad. De 1997 à nos jours, il est employé par l’IER (Institut d’Economie Rurale) en qualité de chercheur ou il est le Chef du Programme Système de Production et Gestion des Ressources Naturelles (SPGRN) à Bamako. Ses recherches sont quasiment menées en milieu réel avec les agriculteurs sur les problématiques qui répondent à leurs besoins immédiats. Elles ont porté sur la conservation des eaux et des sols par la technique dite « d’Aménagement des champs en courbes de niveau » pour le maintien et l’amélioration de la fertilité des sols ; la mise en valeur des sols marginaux acides des agriculteurs, par l’utilisation de divers amendements ; l’amélioration des systèmes de culture à base de coton en zone Mali-Sud ; l'agroforesterie par l’introduction de légumineuses arborées à croissances rapides pour pérenniser les ouvrages d’aménagement dans les champs des agriculteurs ; l’introduction de nouvelles variétés de céréales ; l’enseignement de plusieurs modules de formation au profit des agents du développement (CMDT, OHVN, ONGs) sur plusieurs paquets technologiques en vue de l’amélioration de la production en zone cotonnière du Mali.

Le billonnage suivant la courbe de niveau encore dénommée « Aménagement en courbes de niveau » développé par les équipes du Cirad et de l’IER , qui permet de réduire le ruissellement (augmentation de l’infiltration et du front d’humectation) et l’érosion (empêche la perte des quelques éléments fertilisants apportés) a connu un franc succès à en juger par l’engouement des paysans. Ainsi, pour rendre compte des effets de cette technique dans un contexte de changement climatique, j’ai écrit un article dans Agriculture and Food Security. 

J'ai aussi un article qui rend compte de la perception des paysans sur les effets de l’aménagement en courbe de niveau.

 

Contribution de Michel Havard

Chercheur au Cirad dans le domaine de la mécanisation agricole, puis en agronomie sur les systèmes de production et maintenant en agroéconomie au Cirad-Département Environnement et Sociétés (ES), Michel havard est actuellement basé au CIRDES (Centre International de Recherche Développement sur l'Elevage en zones sub humides). Ancien responsable de la division du machinisme agricole et génie rural au CRA (centre de recherches agronomiques) de Bambey, il a longtemps travaillé au Cameroun comme chercheur et conseiller à la direction scientifique de l'IRA. Animateur de plusieurs projets en Afrique de l'ouest, il a encadré de nombreux étudiants et stagiaires. Voici sa contribution.

Le thème de cette tribune est intéressant. Mais qu'entend-on par labour ?

Voici quelques documents : un ouvrage de 2007 sur un colloque tenu à Nozay en 2006 ; Labour, sillon et culture des terres ; Labourer, pourquoi faire ? Préparation du sol et équipements ; Le travail du sol dans les systèmes mécanisés tropicaux ; Travail du sol en culture sèche traction animale ; Document Ceemagref.

Le manuel de traction animale Cirad (1996), tout comme le manuel de motorisation (1998), existent tous les deux en version numérique, mais parce qu'ils sont volumineux nous les mettrons en ligne plus tard. De nombreux autres documents techniques ont aussi été scannés. On peut les obtenir auprès de Christine Rawsky (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)En particulier, la collection "Documents Systèmes Agraires" du DSA des années 80-90 :
- Fertilité du milieu et stratégies paysannes sous les tropiques humides, actes séminaire 1995
- Fertilité et relations agriculture-élevage en zone de savane, actes atelier 1998
- Le travail du sol dans les systèmes mécanisés tropicaux, actes colloque 1996
-Techniques d'amélioration de la production agricole en zone soudano-sahélienne, Manuel à l'usage des techniciens du développement Rural (Dugué et al., 1994).

En ce qui concerne la charrue, il existe aussi le document suivant que je n'ai pas et que je n'ai pas trouvé en version numérique :

 

Contribution de Georges Raymond

 Economie de la mécanisation en région chaude.

Travail du sol en zone cotonnière & Agriculture africaine et travail du sol

 
Contribution de Francis Ganry
 
Les sols sableux de l’Afrique de l’Ouest ont la vertu des pauvres : ils sont pauvres mais ils ont une grande capacité d’accueil et de générosité, à condition de savoir leur parler ! Cette capacité d’accueil, c’est le formidable pouvoir d’enracinement qu’ils offrent aux cultures. Le labour - et à plus forte raison l’amendement organique - leur confèrent ce pouvoir. Je rappelle  dans une note les acquis de la recherche qui permettent d’étayer cette assertion.
 
Le travail du sol en Afrique de l'Ouest a fait l'objet d'importantes recherches et d'opérations de développement dans nombre de pays, notamment par René Tourte, Claude Charreau et Robert Nicou qui ont publié deux documents de référence sur le sujet Réflexions sur les voies et moyens d'intensification de l'agriculture en Afrique de l'Ouest (Tourte, 1974) et Amélioration de profil cultural en zone tropicale sèche (Charreau et Nicou, 1971).
 

Plus récemment, René Billaz et ses collaborateurs du Burkina Faso, ont développé une stratégie de développement agroécologique, fondée entre autres sur la petite mécanisation donnant lieu à deux ouvrages publiés récemment Faire du Sahel un pays de cocagne. Le défi agroécologique (Billaz, 2016) et Lutte contre la désertification dans la région Nord du Burkina Faso. 40 ans de recherche-développement (Billaz, 2017)

 

Contribution de Christian Pieri 

Christian Pieri consacre un chapitre Labour et bilan organique des sols cultivés dans son livre Fertilité des terres de savanes (Pieri, 1989). Plus récemment, il a produit un document sur le non labour (Pieri et al., 2002).

 


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