Chapitre 13 du livre Restauration de la productivité des sols tropicaux et mediterraneens
Chapitre 13 du livre Restauration de la productivité des sols tropicaux et mediterraneens
An Abstract in English of : A HISTORY OF AGRICULTURAL RESEARCH IN FRANCOPHONE TROPICAL AFRICA
by René Tourte, tropical agronomist, responsible for the FAO study
Abrégé de : HISTOIRE DE LA RECHERCHE AGRICOLE EN AFRIQUE TROPICALE FRANCOPHONE
par René Tourte, agronome tropicaliste, chargé d'étude FAO
Pour accéder aux différents ouvrages de René TOURTE sur l'histoire de la recherche agricole en Afrique Tropicale Francophone, suivez ce lien
Présentation d’ouvrage par Nicole Pons
Les cacaoyers de Guyane
Philippe Lachenaud (coordinateur)
Biotope éditions
Collection Science & Découverte - PNRG
déc. 2019, 48 p.
Il existe dans le sud-est de la Guyane un groupe génétique particulier de cacaoyers dénommé « Guiana », qui n’est connu que de cette région et de celle du Rio Jari au Brésil. Depuis 1978 le Cirad (à l’époque IFCC, puis IRCC) s’est fixé comme objectif l’étude des cacaoyers de Guyane, en particulier la prospection, la collecte et la sauvegarde des cacaoyers spontanés dont les populations, d’accès difficile, sont situées en zone protégée.
Robert Schilling souhaite partager avec tous ses collègues et amis de l'Adac, un résumé qu'il a fait du roman de Camus, La Peste, que je vous invite à lire en cliquant ici.
Notre collègue, Philippe Jouve, vient de publier l’ouvrage Souvenirs d’un chasseur – Le sanglier rêvé et autres histoires. Dans la même veine que les écrits sur la chasse de Marcel Pagnol, Tourgueniev ou Jim Fergus, les récits de ses aventures cynégétiques en France comme à l’étranger nous convainquent très agréablement que la chasse est une activité sans égale pour découvrir la nature, goûter la complicité des chiens et vivre des rencontres humaines assez surprenantes. Au cours de la lecture, la délivrance régulière de recettes de gibier donne une saveur supplémentaire au livre. Par ailleurs, ces récits sont complétés par une réflexion sur la pérennité et l’ubiquité de cette occupation humaine qu’est la chasse et ses relations avec le bonheur.
On peut se procurer l’ouvrage auprès de l'éditeur (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.), chez Sauramps, la Fnac et dans toutes les bonnes librairies. Par ailleurs, pour les proches du Cirad, des exemplaires sont en dépôt à la Librairie Presse de la Roqueturière, 467 Rue de la Roqueturière, 34090 Montpellier.
Cliquer sur l’image pour mieux découvrir le livre :
Les éditions Sydney Laurent, 136 pages
Date de parution : mars 2020
Présentation d’ouvrage par Robert Schilling
Qui m’a tenu la main le jour de mon certificat d’études
Récit d’un témoin du monde paysan et de la foi
Saint-Léger éditions
Septembre 2019, 243 pages
Notre collègue Francis Ganry nous fait le récit de l’histoire de sa famille et de son enfance dans la Charente rurale des années 50.
Présentation d’ouvrage par Jacques Chantereau
Vivre et travailler au Maghreb
Regards croisés
L’Harmattan
Mars 2019, 478 p.
Le livre Vivre et travailler en forêt au Maghreb vient à la suite d’un précédent ouvrage Vivre et travailler en forêts tropicales publié en 2016, déjà chez l’Harmattan.
Mes souliers africains sont tous morts à la tâche.
C’étaient des Pataugas, empeigne de coton,
Semelle en caoutchouc protégeant le talon.
Ils m’ont conduit partout, simplement, sans relâche.
Ce poème est un témoignage de reconnaissance à Roger Bertrand écrit par une amie poète.
IL A LAISSE SON CŒUR…
Il a laissé son cœur dans le cœur de l’Afrique,
Ce sont ses propres mots ; pour d’intimes raisons.
Il conserve en mémoire un vécu qu’il explique,
Le voilà survolant de lointains horizons.
Je l’ai vu à sa naissance ; il était tout petit. À peine un filet d’eau dont j’aurais pu doubler le volume en vidant ma gourde.
Sans un bruit l’eau sourdait, tranquille, entre trois brins d’herbes sous l’œil amusé d’une libellule bleue et d’un scarabée joueur.
C’était dans le pays où Stanley rencontra le docteur Livingstone, sur les bords du lac Tanganyika.
Grâce à l'Irat, en 1975, j'ai eu la chance de bénéficier d'une année sabbatique dans une Université américaine, au titre de Visiting scientist, pour me perfectionner dans les domaines de la physique-chimie, de la physique des sols et de la minéralogie, qui au départ devait de dérouler en Caroline du Nord chez le Pr Pedro Sanchez, que j'avais rencontré par ailleurs.
par Maurice Tardieu
Pierre Bezot, talentueux généticien-sélectionneur, n’a jamais appartenu au Cirad, mais est un ancien du Tchad qui a failli rentrer à l’Irat (Francis Bour aurait bien voulu qu’il en soit ainsi).
Pierre, né le 21 octobre 1928, était plus âgé que moi, de 40 jours ! Lui aussi était Marseillais et nous étions amis…
Nous avons fait quelques classes ensemble au lycée puis à la Faculté des Sciences. Nous avons tous deux hésité à nous engager lors d’une année entière : lui comme pion dans un lycée phocéen, moi comme prof d’histoire dans un collège technique (cela s’appelle l’utilisation des compétences) et accordéoniste le dimanche dans les dancings qui apparaissaient après la Libération.
Puis nous nous sommes engagés dans les services de l’Agriculture Outre-mer. Nous avons partagé la même chambre aux Provinces de France, de la cité universitaire, boulevard Jourdan à Paris. Nous avons suivi le même enseignement et avons aussi relu nos cours dans le métro qui nous amenait de la Porte d’Orléans à la Gare de l’Est, sur la route de Bondy…
Lui allait vendre le journal de gauche le dimanche, tandis que je restais à la cité. À l’époque Lyssenko et Mitchourine étaient ses références scientifiques.
Nous avons aussi pris le même bateau pour aller de Marseille à Abidjan pour faire notre 2e année d’Orsom (cela s’appelait ainsi à l’époque).
Puis la vie nous a séparés : j’ai été affecté au Sénégal, lui au Tchad où il a remplacé Marcel Niqueux au Bä Illi. Pendant plusieurs années il y a conduit d’importants travaux d’amélioration des mils pénicillaires, des sorghos hâtifs et tardifs (photopériodisme, vigueur hybride) et du riz (introductions systématiques et croisements).
J’ai été témoin de son mariage à Lasalle (dans le Gard) où il a rencontré sa future épouse,« une gentille personne » comme on dit à Marseille, née à Madagascar d’un père militaire. J’allais dans un temple protestant pour la première fois de ma vie.
Nous nous sommes retrouvés à Fort-Lamy, lorsque j’ai été affecté au Cameroun. Il a choisi Versailles et l’Inra, est devenu l’adjoint d’André Cauderon. A ce titre, il est allé en mission en Nouvelle-Zélande, où l’Inra tâchait de gagner du temps en faisant effectuer des contre-saisons dans l’hémisphère Sud. Il avait une superbe voiture avec un téléphone qui me semblait à l’époque être un objet merveilleux (j’ai changé d’avis depuis !).
Nous nous sommes revus à Paris, avec nos épouses. Nous venions Marie-Hélène et moi de Nogent, eux de Versailles.
Puis un grand silence et nous ne nous sommes pas vus, par ma faute, pendant une dizaine d’années, peut-être davantage. Par hasard, j’ai su que, à Montpellier, nous habitions à environ 500 mètres l’un de l’autre. Nous avons été heureux de nous retrouver, de reprendre le fil de nos histoires. Hélas, le temps nous était compté. Pierre n’a pu rencontrer René Tourte, Michel Jacquot, Jacques Chantereau et répondre aux nombreuses questions qu’ils avaient à lui poser. Il nous a quittés le 15 janvier 2021.
Adieu Pierre,
Il était un collègue, un copain, un ami, « un frère ». Nous nous connaissions depuis 1945.
Nous sommes de tout cœur avec Françoise, son épouse depuis 66 ans, et leurs deux enfants Danielle et Patrick.
par Maurice Tardieu
Pierre Bezot, talentueux généticien-sélectionneur, n’a jamais appartenu au Cirad, mais est un ancien du Tchad qui a failli rentrer à l’Irat (Francis Bour aurait bien voulu qu’il en soit ainsi).
Pierre, né le 21 octobre 1928, était plus âgé que moi, de 40 jours ! Lui aussi était Marseillais et nous étions amis…
Nous avons fait quelques classes ensemble au lycée puis à la Faculté des Sciences. Nous avons tous deux hésité à nous engager lors d’une année entière : lui comme pion dans un lycée phocéen, moi comme prof d’histoire dans un collège technique (cela s’appelle l’utilisation des compétences) et accordéoniste le dimanche dans les dancings qui apparaissaient après la Libération.
Puis nous nous sommes engagés dans les services de l’Agriculture Outre-mer. Nous avons partagé la même chambre aux Provinces de France, de la cité universitaire, boulevard Jourdan à Paris. Nous avons suivi le même enseignement et avons aussi relu nos cours dans le métro qui nous amenait de la Porte d’Orléans à la Gare de l’Est, sur la route de Bondy…
Lui allait vendre le journal de gauche le dimanche, tandis que je restais à la cité. À l’époque Lyssenko et Mitchourine étaient ses références scientifiques.
Nous avons aussi pris le même bateau pour aller de Marseille à Abidjan pour faire notre 2e année d’Orsom (cela s’appelait ainsi à l’époque).
Puis la vie nous a séparés : j’ai été affecté au Sénégal, lui au Tchad où il a remplacé Marcel Niqueux au Bä Illi. Pendant plusieurs années il y a conduit d’importants travaux d’amélioration des mils pénicillaires, des sorghos hâtifs et tardifs (photopériodisme, vigueur hybride) et du riz (introductions systématiques et croisements).
J’ai été témoin de son mariage à Lasalle (dans le Gard) où il a rencontré sa future épouse,« une gentille personne » comme on dit à Marseille, née à Madagascar d’un père militaire. J’allais dans un temple protestant pour la première fois de ma vie.
Nous nous sommes retrouvés à Fort-Lamy, lorsque j’ai été affecté au Cameroun. Il a choisi Versailles et l’Inra, est devenu l’adjoint d’André Cauderon. A ce titre, il est allé en mission en Nouvelle-Zélande, où l’Inra tâchait de gagner du temps en faisant effectuer des contre-saisons dans l’hémisphère Sud. Il avait une superbe voiture avec un téléphone qui me semblait à l’époque être un objet merveilleux (j’ai changé d’avis depuis !).
Nous nous sommes revus à Paris, avec nos épouses. Nous venions Marie-Hélène et moi de Nogent, eux de Versailles.
Puis un grand silence et nous ne nous sommes pas vus, par ma faute, pendant une dizaine d’années, peut-être davantage. Par hasard, j’ai su que, à Montpellier, nous habitions à environ 500 mètres l’un de l’autre. Nous avons été heureux de nous retrouver, de reprendre le fil de nos histoires. Hélas, le temps nous était compté. Pierre n’a pu rencontrer René Tourte, Michel Jacquot, Jacques Chantereau et répondre aux nombreuses questions qu’ils avaient à lui poser. Il nous a quittés le 15 janvier 2021.
Adieu Pierre,
Il était un collègue, un copain, un ami, « un frère ». Nous nous connaissions depuis 1945.
Nous sommes de tout cœur avec Françoise, son épouse depuis 66 ans, et leurs deux enfants Danielle et Patrick.
Cliquer sur l'image (l'ouverture du diaporama est assez longue)
Cliquer sur l'image pour accéder au texte de Philippe Bruneau de Miré
et lire la légende avec le pointeur
Marguerite-Marie Richard de Vesvrotte, Sœur Marie Chantal en religion, est décédée le 30 novembre 2015 dans sa 99ème année, dont 74 années de vie religieuse. Dévouée totalement à l'Afrique, elle vit 46 ans en terre africaine puis les 8 dernières années de sa vie en France, d'où elle continue de diriger son association.
Voici le récit de sa vie.
Que nous soyons agnostiques, catholiques ou d'une autre religion, les curés de nos paroisses en Afrique ont toujours participé de près ou de loin, à notre vie sociale. Nous leur sommes redevables de nos baptêmes, communions, mariages, voire obsèques ! Les religieuses aussi nous furent – ou nous sont encore – proches, toutes dévouées à leur vocation sociale pour l'école et la santé, ou simplement recherchées pour leur connaissance du milieu local. Il est juste de se souvenir d'elles et d'eux, d'honorer leur mémoire, ou de rappeler qu’ils ou qu’elles sont peut-être toujours à l’œuvre. Nous l'avons déjà fait pour soeur Chantal au Sénégal, pour sœur Thérèse au Cameroun. Nous continuons ici avec le Père Durand qui a œuvré parmi l’ethnie sérère au Sénégal.
La publication récente de l’ouvrage de René Tourte Histoire de la Recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son Agriculture, de la Préhistoire aux Temps modernes par les éditions L’Harmattan est l’aboutissement d’une longue histoire qui mérite d’être contée. (Pour accèder à cette nouvelle édition, veuillez cliquer sur le titre de l'ouvrage).
Elle fait valoir la ténacité de l’auteur qui a surmonté bien des phases de découragement grâce au soutien continu de son épouse Christiane, de son ami Maurice Tardieu et à l’implication généreuse et collective de collègues, d’amis, de personnalités convaincus qu’une telle œuvre ne pouvait être pleinement valorisée qu’avec une édition papier.
Tout commença en 2005 quand la FAO, commanditaire de l’ouvrage auprès de René, après en avoir édité le volume I, fit savoir qu’elle ne publierait pas les volumes suivants, et ce malgré les interventions de Henri Carsalade, Gora Bèye et Jacques Eckebil. En 2012, le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, appuyé par le Président Abdou Diouf, alors Secrétaire général de la francophonie, s’engageait néanmoins à faire publier électroniquement les volumes II à VI (sortie effective le 28 février 2012). De plus, en mai 2012, grâce au Dr Modibo Traoré, ancien ministre malien, alors sous-directeur général du département de l’agriculture et de la protection des consommateurs, sensibilisé par Djibril Aw, cadre de la Banque mondiale, ancien directeur de l’Office du Niger, et à la contribution de Madame Bérengère Quincy, ambassadrice française auprès de la FAO, le livre parut dans son intégralité sous forme d’un CD-Rom.
Heureux confinement qui nous vaut ce témoignage fraternel de Bernard Aubert.
Cliquer sur Ma fête de Pâques 2020 pour télécharger la vidéo.
Dans cette page, nous présentons toutes les contributions de Philippe Bruneau de Miré à l'Adac, et au delà de l'Adac à la communauté scientifique.
Le Yemen et Socotra (suite du précédent diaporama)
L'Adac remercie le Cirad de son appui dans la numérisation du livre et sa transformation en fichier pdf.
*Tourte René, 1995. Louis Sauger (1917-1984), paladin de la recherche agronomique au Sénégal et en Afrique : essai biographique. Dakar : ISRA, 82 p.
ou la force tranquille d’un homme déterminé
Sitapha Diatta est né en 1945. Il serait originaire du village de Dianki en basse Casamance, à quelque 20 kilomètres à l’ouest de Bignona, zone de bas-fonds et de « bolongs » liés à l’estuaire du fleuve Casamance.
Après l’obtention d’un diplôme d’ingénieur agronome (Nancy, 1967), il fut recruté par l’Irat (Institut de recherche en agronomie tropicale) en 1972 avec Mamadou Sonko (Toulouse, 1968), deux agropédologues, à l’œuvre en Casamance pour le premier et sur le fleuve Sénégal pour le second. Puis, dans les années 1980-1985, Sitapha Diatta dirigea le département AgroBio de l’Isra (Institut sénégalais de recherches agricoles). Comme nombre de ses collègues avant lui, il manifesta le désir d’œuvrer dans le système international. C’est alors que les épreuves s’enchaînèrent ; des épreuves dont il se releva, grandi, là où beaucoup auraient renoncé.
Notre ami de l'IRD et adhérent de l'Adac,Christian Feller, membre titulaire de l'Académie d'agriculture de France, vient d'écrire pour cette dernière une recension de l'ouvrage de René Tourte : Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture de la Préhistoire aux temps modernes, L’Harmattan, 2019. Vous pouvez avoir accès au document en cliquant ici.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Note de synthèse rédigée à partir de l’article :
https://publications-prairial.fr/arabesques
Au départ, des fonds cartographiques en déshérence
La richesse, la diversité et l’ancienneté des fonds cartographiques du Cirad en font une ressource scientifique et patrimoniale unique. Les cartes produites couvrent, sur une période allant de 1954 à nos jours, de nombreuses régions du Sud (Afrique, Amérique latine, Caraïbes, Asie du Sud-Est) et des thématiques d’intérêt pour l’histoire des espaces naturels et cultivés (cartes des sols, paysages, forêts naturelles, plantations forestières, plantes sauvages ou cultivées, ressources pastorales…).
Cependant, certains fonds étaient tombés dans l’oubli au fil de départs en retraite, de déménagements, ou de changements d’équipes. À la faveur de plans d’aménagement immobilier, certaines collections anciennes ont été mises au jour et inventoriées. Mais, faute de temps et de ressources dédiées, les fonds révélés n’étaient pas traités et continuaient à se détériorer.
Une ambition, redonner vie aux cartes par le numérique
En 2017, l’évolution de la base des publications du Cirad Agritrop en une archive ouverte et la numérisation des productions scientifiques institutionnelles ont amené la Dist à s’emparer de la gestion des documents cartographiques anciens. L’objectif était de redonner vie à cette ressource originale et d’amener les scientifiques à la redécouvrir grâce à la numérisation et aux outils de représentation en ligne.
Entre 2018 et 2019, sa délégation à l’information scientifique et technique (Dist) a mené une opération de collecte et de numérisation de documents cartographiques auprès des équipes de recherche de l’établissement. Alors qu’en 2009 la production cartographique du Cirad référencée était de 478 cartes papier, en 2019 elle atteignait 1091 documents dont 955 numérisés et 460 identifiés par un DOI (Digital Object Identifier, identifiant unique pour les ressources électroniques (articles de périodique, ouvrages, chapitres d’ouvrages...) qui permet de repérer la version complète d'un document de différentes façons).
Parmi les cartes collectées, seules ont été exploitées celles issues des travaux de recherche du Cirad, produites ou coproduites avec des institutions partenaires. Les cartes éditées par le Cirad et dont le Cirad détenait les droits d’exploitation ont été distinguées des cartes coéditées. Pour ces dernières, contact a été pris avec le coéditeur détenteur des droits d’exploitation afin d’obtenir l’autorisation de les numériser et de les diffuser gratuitement via Agritrop. Un circuit de traitement a été mis en place et les étapes ont été coordonnées dans un souci de préservation du matériel collecté. Le recrutement pendant une année d’un professionnel de l’information géographique a facilité l’opération et a contribué à sa réussite.
La numérisation a nécessité un équipement adapté (scanner à cartes relié à un ordinateur), pour lequel un guide d’utilisation a été rédigé. Des précautions d’usage ont été prises pour les cartes en mauvais état : enlèvement du vieux scotch, réduction des déchirures. Les cartes ont été numérisées en haute définition au format TIFF (4). Un script a été développé pour générer un deuxième fichier plus léger au format JPG, plus simple à télécharger pour les utilisateurs. Les fichiers TIFF et JPG ont été chargés sous Agritrop et liés aux notices bibliographiques des cartes, qui pour certaines existaient déjà, mais sans fichier associé. Le script s’exécute mensuellement sur toutes les nouvelles saisies de cartes.
Les cartes sont enregistrées selon le schéma de métadonnées de l’archive ouverte Agritrop, basé sur un format Dublin Core enrichi (avec titre, auteurs et leurs affiliations, année de publication, échelle, coordonnées), et selon les règles de catalogage d’Agritrop.
Le géoréférencement des cartes a été réalisé en utilisant quatre coordonnées géographiques – longitude Ouest (w), longitude Est (e), latitude Nord (n), latitude Sud (s), suivies chacune de sept caractères numériques pour les degrés, minutes et secondes. Ces coordonnées précisent la latitude et la longitude des deux points extrêmes de la carte, Nord-Ouest et Sud-Est. Elles sont indexées selon le plan de catégorisation Agris/Caris (5) et le thésaurus Agrovoc (6) de la FAO (7). L’indexation géographique de chaque carte est complétée avec les numéros et les noms de lieux représentatifs de la carte, issus de la base de données géographique Geonames (8).
Les notices et les fichiers images des cartes sont en accès public, mais leur utilisation est soumise à l’autorisation du Cirad. Afin d’identifier de façon univoque les cartes et de faciliter leur citation, un DOI a été attribué ou est en cours d’attribution, enregistré auprès du consortium international DataCitec (9).
Les documents numériques sont accessibles en géovisualisation via l’archive ouverte institutionnelle Agritrop (2) et la plateforme Navigae (3) du CNRS.
Comment consulter la maquette de visualisation
A partir du site internet du Cirad : http://www.cirad.fr
Sur la page d’accueil, cliquer sur Publications et ressources.
Dans la liste qui s’ouvre, cliquer sur Ressources en IST.
Dans Ressources en IST à droite dans la rubrique liens, cliquer sur Agritrop.
Dans la page d’accueil d’Agritrop, cliquer à droite sur Géovisualisation des cartes et atlas – prototype
On accède alors à une carte interactive affichant la répartition de l’ensemble des cartes du Cirad numérisées et accessibles via l’archive ouverte. Cette carte interactive, à l’état de prototype, a été conçue avec ArcGIS (12), système d'information géographique (SIG). La géovisualisation qu’elle fournit permet d’accéder aux cartes du Cirad par pays, de les filtrer par thème, et d’afficher des graphiques de répartition par zone géographique et par thème.
Par ailleurs, toujours sur la page d’accueil d’Agritrop, l’onglet Listes de publications par sujets (10) permet d’accéder à la liste publique « Cartes et atlas du Cirad » qui regroupe les notices des cartes et atlas enregistrés. Chaque notice est affichée avec l’image d’une carte géographique qui permet de pointer la localisation de la carte référencée quand ses coordonnées géographiques sont connues. Cette image est produite à partir du service cartographique en libre accès OpenStreetMap (11).
Philippe Bruneau de Miré a donné une conférence « Le Sahara au fil de l'eau » le jeudi 26 octobre 2017 au Cirad à Montpellier.