Après un échec électoral ou avant une nouvelle échéance, il n’est pas rare d’entendre certains leaders politiques français parler de rassemblement voire d’ouverture. A l’Adac pour d’autres raisons plus nobles et désintéressées, nous avons souhaité ouvrir l’accès à notre association à nos collègues étrangers des pays du Sud, anciens membres de collectifs partenaires du Cirad.

Cette année 2015 sera une année de rassemblement ciblée sur nos amis francophones d’Afrique et de Madagascar. Cette décision trouve sa source dans les fondements et les objectifs de l’Adac, à savoir mémoriser et partager ce qui a fait la richesse et l’originalité de nos parcours professionnels en coopération puis en partenariat avec les pays du Sud. Nos expériences, nos vécus, nos souvenirs, nos relations sociales et culturelles ont le plus souvent été construites avec nos collègues étrangers. Soucieux de mettre en valeur et de partager ce patrimoine commun, nous avons modestement tenté de retrouver les coordonnées d’anciens chercheurs, développeurs, enseignants ayant œuvré dans leurs pays ou en France aux côtés d’homologues du Cirad. Nombreux sont ceux qui ont déjà réagi positivement à notre invitation. Ils sont les bienvenus. Ils pourront s’ils le souhaitent enrichir nos vecteurs de communication et poursuivre ainsi le partage des valeurs qui ont forgé nos parcours professionnels conjoints. Pour nous, cette intention de rassemblement et d’ouverture n’est pas une annonce de tribune mais bien une réalité que je souhaite durable et appréciée de tous nos adhérents.

Le président

Jean-Pierre Gaillard

 

Si l’année qui vient de s’achever a montré le maintien du dynamisme de l’Adac, entretenu par les membres actifs du bureau dont je tiens à souligner l’engagement, l’année qui commence ne doit pas sous-estimer la fragilité de l’amicale qui, face au vieillissement naturel de sa communauté d’adhérents, doit se renouveler par l’arrivée de nouveaux retraités mais aussi par l’innovation en termes de sujets de communication et d’activités plus diversifiées.

Pour ces raisons, je formule des vœux pour que 2015 soit l’année d’une mobilisation plus active pour mieux faire connaitre l’amicale, ses valeurs, son utilité pour les anciens et leur mémoire, mais aussi pour le Cirad et ses partenaires. Des initiatives en préparation devraient pouvoir contribuer au rayonnement de l’Adac.
Après ces rappels et projets, permettez-moi, avec les membres du bureau, de vous adresser ainsi qu’à vos proches tous nos meilleurs vœux avec mention particulière à votre santé.

Le président
Jean-Pierre Gaillard
 

Le Cirad a trente ans. La plupart d’entre vous étaient en activité dans les instituts et dans le Gerdat en juin 1984 et de fait ont vécu leur transfert effectif dans le Cirad le 1er janvier 1985.

De la longue période qui a précédé la parution du décret de création du Cirad, de la phase de dissolution des instituts au second semestre 1984, de la mise en ordre de marche de la nouvelle structure, je conserve des souvenirs précis. 

En effet, en qualité de partenaire social, j’ai participé avec d’autres, de 1982 à 1984, aux très nombreuses négociations relatives principalement au statut des personnels, mais aussi j’ai eu l’honneur d’être membre élu du premier conseil d’administration du Cirad présidé par Jacques Poly. Nombreux parmi vous s’interrogeaient légitimement sur leur devenir ; certains avec enthousiasme, d’autres avec interrogation.

Je suis convaincu que cette évolution institutionnelle ne vous a pas laissés indifférents et que ceux dont la mémoire est encore vive pourraient apporter leur témoignage sur leur vécu, entre 1983 et 1985.

L’amicale des anciens du Cirad et ses vecteurs de communication sont des outils efficaces pour mémoriser les souvenirs des anciens, mais surtout faire partager ces moments particuliers qui ont marqué vos carrières et vos structures de recherche. En cette année anniversaire, je vous invite à nous transmettre pour publication dans notre lettre et ou sur notre site internet votre précieuse contribution. Au nom de l’Adac, je vous en remercie.

Le président
Jean-Pierre Gaillard
 

Le Cirad a trente ans. La très grande majorité des retraités du Cirad ont vécu l’avant et l’après mise en vigueur du décret fondateur de 1984. L’avant est certes très intéressant et appartient à l’histoire des instituts et de leurs agents dont l’Adac se fait souvent écho. Pour cet anniversaire, il me paraît plus fondé de parler de l’après, notamment du chemin parcouru, jalonné de réformes successives dont certains anciens et quelques actifs en fin de carrière ont été des acteurs déterminants. 

Si, dans mon parcours au Cirad, j’ai participé modestement en qualité tout d’abord d’élu au premier conseil d’administration, puis à plusieurs fonctions opérationnelles de responsabilité, d’autres ont eu des parcours différents à des postes clés impliquant des décisions déterminantes dans la profonde évolution du Cirad.

Ce constat pour dire que les uns et les autres avons été acteurs et témoins d’une partie de l’histoire du Cirad, dont certains aspects sont peu ou pas connus. Sans vouloir « dévoiler des secrets », l’Adac et ses vecteurs d’informations peuvent rassembler et valoriser des faits et témoignages couvrant ces trente dernières années, et de nature à mieux comprendre l’histoire objective, factuelle et évolutive de notre bien commun. La trêve estivale peut être un moment propice pour nous rapporter ce que vous avez fait, vu, entendu, pouvant nous éclairer dans les composantes institutionnelle, scientifique, partenariale, sociale, structurelle… de la vie du Cirad. Je vous remercie par avance de votre contribution.
Le président
Jean-Pierre Gaillard
Juin 2014

 

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